Pousse des cheveux et des cils

Chute de cheveux saisonnière : comprendre, agir, retrouver de la densité

À l’automne, beaucoup remarquent plus de cheveux sur la brosse ou dans la douche. Souvent bénigne et transitoire, la chute saisonnière peut toutefois inquiéter. On vous explique pourquoi elle survient, comment la distinguer d’une alopécie plus durable et quelle routine anti‑chute mettre en place dès fin septembre pour limiter la casse et relancer la densité. 

Qu’est‑ce que la chute de cheveux saisonnière ? 

La chute saisonnière correspond à une augmentation ponctuelle du nombre de cheveux qui passent en phase de chute (télogène). Elle survient le plus souvent entre fin septembre et novembre. Le cycle pilaire suit trois phases — anagène (croissance), catagène (transition), télogène (repos/chute). Sous l’effet de facteurs comme les variations de lumière (photopériode), le stress de la rentrée, la fatigue estivale, de petites carences et les changements de routine, davantage de follicules basculent en télogène. Résultat: on perd plus de cheveux pendant 6 à 8 semaines, puis la situation se normalise. 

Bon à savoir 

  • Une perte de 50 à 100 cheveux/jour est considérée comme physiologique. En période saisonnière, cela peut temporairement augmenter.
  • La texture, la longueur et les habitudes de coiffage peuvent accentuer la perception de la chute sans qu’elle soit pathologique. 

Chute saisonnière ou autre cause ? Les signes qui doivent alerter

La chute saisonnière est diffuse et homogène : toute la chevelure paraît un peu moins dense, sans zone clairsemée nette. Consultez un professionnel de santé si vous observez : 

  • Des plaques bien délimitées (alopécie en aires/plaques). 
  • Un éclaircissement progressif au niveau des tempes ou du sommet (schéma androgénétique).
  • Des cheveux qui cassent plus qu’ils ne tombent (pistes: sur‑traitements, fers, décolorations).
  • Des signes associés: fatigue intense, ongles cassants, peau sèche (carence en fer, pathologie thyroïdienne…).
  • Une chute prolongée au‑delà de 3 mois, post‑accouchement complexe, ou prise de médicaments connus pour favoriser l’effluvium. 

La routine anti‑chute de septembre à novembre 

Objectif: limiter la chute télogène, améliorer l’ancrage, stimuler la micro‑circulation et soutenir la fibre. La constance prime : comptez 6 à 12 semaines pour juger.

1) Nettoyer en douceur et préparer le cuir chevelu 

Choisissez un shampoing fortifiant/anti‑chute à base d’actifs reconnus (ex: vitamines B, acides aminés soufrés, caféine, quinine, arginine, niacinamide). 

Fréquence: 2 à 3 fois/semaine selon votre type de cuir chevelu. 

Geste clé: massez délicatement 2 à 3 minutes du bout des doigts pour activer la micro‑circulation; rincez à l’eau tiède, jamais trop chaude. 

2) Appliquer une lotion ou un sérum anti‑chute 

Formules sans rinçage, quotidiennes ou 3 à 4 fois/semaine selon produit. 

Cible : ancrage du cheveu (bulbe), prolongation de la phase anagène, protection du cuir chevelu. 

Astuce : l’application régulière à heures fixes aide à la constance. Coiffez ensuite comme d’habitude. 

3) Soutenir de l’intérieur : les compléments alimentaires 

Cherchez des complexes avec fer (si besoin confirmé), zinc, sélénium, vitamines B (B8/biotine, B6, B9), vitamine D, acides aminés (L‑cystine, méthionine) et extraits végétaux antioxydants. 

Cure type : 2 à 3 mois, idéalement en démarrant fin septembre. 

Précaution : femmes enceintes/allaitantes, pathologies, traitements en cours — demandez conseil à votre pharmacien. 

4) Fortifier la fibre 

Après‑shampoing/masque fortifiant 1 fois/semaine pour limiter la casse mécanique. Sérum pointes et protection thermique si vous utilisez des appareils chauffants. Évitez les coiffures trop serrées et les brossages agressifs. 

H2 — Les bons gestes au quotidien pour limiter la chute 

  • Alimentation : privilégiez protéines de qualité (œufs, poissons, légumineuses), fer biodisponible, zinc, sélénium, oméga‑3, fruits/légumes riches en antioxydants. 
  • Sommeil et stress : routine régulière, activité physique modérée, techniques de respiration; le stress est un déclencheur majeur des effluviums. 
  • Solaire et chaleur : réduisez les expositions prolongées et protégez le cuir chevelu; évitez les lissages/brushings très chauds pendant la cure. 
  • Brossage : brosse souple (poils naturels/nylon souple), commencez par les pointes, remontez vers les racines. 
  • Colorations : espacez ou optez pour des formules plus douces en période de fragilité. 

Combien de temps pour voir des résultats ? 

Dès 3–4 semaines : chute moins impressionnante, cheveux moins “partout”. 

À 6–8 semaines: meilleure tenue et ancrage, aspect plus dense. 

À 3 mois: repousse de “baby hair” visible sur les tempes et la raie. Poursuivez l’entretien avec une routine douce. 

Ce contenu ne remplace pas l’avis médical. Lisez toujours les précautions d’emploi. En cas de doute, demandez conseil à votre pharmacien.

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